Vie de famille : comment financer les études supérieures de votre enfant ?

un père et son fils planifiant l'avenir
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Comment financer les études supérieures de vos enfants? Une bonne éducation est un objectif que la plupart des parents ont en tête pour leurs enfants. La raison est très simple : une meilleure éducation ouvre la porte à des meilleurs emplois mieux rémunérés.

En fait, comme l’explique ces statistiques, “un faible niveau d’aptitudes aux études et une absence de diplômes, ce qui se traduit en résultats défavorables sur le marché du travail.”

Qui voudrait cela pour ses enfants ?

Cependant, le chemin est semé d’embûches. L’augmentation du coût des études postsecondaires inquiète de nombreux parents qui se demandent s’ils auront les moyens d’envoyer leurs enfants au collège ou à l’université dans quelques années. Ce n’est un secret pour personne : les frais de scolarité et la dette des prêts étudiants sont très élevés au Canada. Que peut donc faire une famille pour se préparer, aussi facilement et efficacement que possible, à faire face à ces coûts immenses ? La réponse est unique : commencer à économiser de l’argent et trouver des solutions pour financer les études supérieures de vos enfants.

Bien que les priorités financières changent avec le temps, l’éducation est généralement une dépense que les familles ne peuvent éviter. En 2019, les statistiques du gouvernement Canadien montrait que 36 % des jeunes de 21 ans allaient à l’université et 24 % des jeunes de 19 ans fréquentaient un collège et ces chiffres sont en augmentation.

Chaque famille souhaite offrir à ses enfants la possibilité de faire des études supérieures et, par conséquent, d’avoir plus de chances de réussir sur le marché du travail. Mais avant de vous donner quelques conseils sur l’élaboration d’un plan d’épargne pour financer les études de vos enfants, voici quelques informations qui méritent d’être connues. Combien cela coûte-t-il d’étudier au Canada ? Le Canada est l’une des destinations les plus populaires au monde pour l’enseignement supérieur et, en tant que telle, c’est aussi l’une des plus chères. Il faut compter entre 2000 CAD et 20 000 CAD par année d’étude supérieure, sans compter les frais de logement, de nourriture et le matériel qui peuvent s’élever jusqu’à 13 000 CAD par an.

À la vue de ces chiffres, il est facile de comprendre les difficultés que rencontrent les étudiants et les familles pour payer l’université. Certes, l’une des solutions est d’exercer un travail à temps partiel ou de s’endetter. Mais avez-vous simplement commencé par la planification et l’épargne? Suivez notre guide.

 

Comment financer les études supérieures de vos enfants ?

Commencez à épargner le plus tôt possible.

Il n’est jamais trop tard pour commencer à épargner en vue des études de vos enfants. Toutefois, comme le montrent les données, vous devriez commencer à le faire le plus tôt possible. Fixez-vous un objectif réaliste (en tenant compte des prix moyens actuels et de leur tendance à augmenter) et estimez le montant que vous devrez épargner chaque semaine ou chaque mois pour l’atteindre. Considérez que, pour la plupart des Canadiens, l’âge pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur se situe entre 18 et 20 ans, et que, d’ici là, vous devriez avoir atteint votre objectif d’épargne.

Pour commencer, nous vous recommandons de mettre de côté 3 à 5 % de votre revenu mensuel net. Ces montants ne perturberont pas trop votre budget, mais ils sont suffisants pour constituer une somme substantielle en quelques années.  Et n’oubliez pas : le temps compte vraiment lorsqu’il s’agit d’épargner. Mettre de côté seulement 20 $ par semaine peut faire une énorme différence sur une durée de 15 ans.

 

Modifiez votre style de vie.

Si le temps ne joue pas en votre faveur, vous pouvez toujours modifier vos habitudes de loisirs et de consommation pour épargner le plus possible sans mettre en péril votre qualité de vie. Par exemple, soyez sélectif dans vos plaisirs éphémères (fréquence des sorties au restaurant, des concerts, des expositions, etc.), renoncez aux loisirs coûteux et repensez vos vacances autrement. Plus important encore, essayez de déterminer un budget mensuel pour votre ménage, en considérant qu’au moins 3 % du revenu mensuel devrait être consacré à un compte d’épargne. Cela n’a peut-être pas l’air, mais même de petits sacrifices, comme l’annulation de votre abonnement à la salle de sport, peuvent faire une grande différence après quelques années.

 

Ouvrez un REEE pour financer les études supérieures.

Pour de nombreux Canadiens, le Régime enregistré d’épargne-études est la meilleure option pour épargner efficacement de l’argent pour les études. La Subvention Canadienne pour l’Épargne Étude est une incitation de la part du gouvernement Canadien pour que les familles canadiennes épargnent en vue des études post-secondaires d’un enfant. Il s’agit d’une subvention calculée selon le montant cotisé à un REEE au nom de l’enfant, et cette somme sera déposée directement dans le REEE. Cette somme n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, tant que vous ne faites pas de retrait d’argent. En revanche, des frais peuvent s’appliquer, puisqu’ils sont ouverts auprès d’institutions financières. Tout le monde peut y participer, même les grands parents qui voudraient faire un versement pour financer les études supérieures. Les familles à faibles revenus peuvent bénéficier de subventions supplémentaires.

L’enfant doit suivre un programme de formation postsecondaire approuvé, tel qu’un collège ou une école de métiers, dans les 36 ans suivant l’ouverture du compte pour bénéficier de tous les avantages du SCEE. Sinon les fonds seront retournés au gouvernement Canadien. Attention aussi, une fois votre enfant inscrit à ses études supérieures, il paiera des taxes sur les versements du REEE.

D’autres solutions peuvent être cumulées avec ce REEE comme le Bon d’études Canadien.

Enseignez à votre enfant les bonnes habitudes

Ce sera l’un des points les plus difficiles, mais sans doute le plus important pour son avenir. Donnez-lui donc l’habitude d’épargner dès le plus jeune âge, pour qu’il puisse profiter pleinement de la vie plus tard sans courir après l’argent. Aussi, de bonnes habitudes d’épargne, comme mettre de côté 10% de tout ce qui lui est donné, lui permettront de payer ses taxes sereinement. Transmettez lui le sens de l’effort et la résilience : ne lui rendez pas la vie trop facile car plus tard ils devront cuisiner leurs repas eux même, ranger leurs chambres, se trouver un travail. Ne faites donc pas les choses à sa place et incitez votre enfant à mettre son argent de côté, et à prendre soin de ses affaires.

Enseignez lui tôt comment se construire une bonne côte de crédit, afin qu’il puisse emprunter facilement auprès des banques plus tard pour un prêt immobilier.

Enfin, enseignez aussi à votre enfant la vraie valeur des choses : montrez-lui l’intérêt de garder son argent pour plus tard, au lieu de le dépenser en futilités, pour financer les études supérieures.

 

Le CELI peut financer les études supérieures

Si vous maximisez le REEE de votre enfant, vous pouvez également mettre de l’argent de côté dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Si votre enfant a un emploi à temps partiel et qu’il déclare un revenu à l’Agence du revenu du Canada (ARC), il peut ouvrir un CELI et épargner jusqu’à 5 500 $ par année, sans impôt.

Les avantages du CELI pour financer les études supérieures de votre enfant, sont que les revenus de placement ne sont pas imposables, et les sommes retirées ne sont pas imposables non plus. Il est donc tout à fait possible de retirer une partie des sommes investies au fil du temps sans être négativement impacté niveau taxes.

Demandez des bourses d’études

Les bourses d’études ou les subventions sont des formes d’aide financière offertes par des institutions, des organisations, des entreprises, des gouvernements ou des particuliers pour aider les étudiants internationaux ou non à financer les études supérieures

Les bourses d’études ou les subventions sont généralement accordées au mérite, pour des résultats scolaires ou extrascolaires exceptionnels, une expérience de bénévolat, des réalisations professionnelles, ou encore des habiletés sportives. En général, vous devez soumettre une demande en remplissant un dossier de candidature. Mais parfois, en fonction de certains critères, elle peut être offerte automatiquement aux enfants  qui sont admissibles  (ce type de bourse est connu sous le nom de bourse d’entrée), selon souvent, le revenu des parents.

Le processus de demande pour chaque bourse ou subvention peut être différent selon les organismes, mais il est souvent demandé de soumettre un essai ou des références de professeurs pour avoir une chance de financer les études supérieures par ce biais là.

La Banque Nationale du Canada par exemple, offre des bourses d’excellence sur concours annuel.

La banque CIBC octroie des bourses d’études, parfois réservées aux enfants de leurs employés, parfois elles sont offertes à un grand nombre d’étudiants.

Manuvie a lancé le premier programme de bourses d’études Life Lessons au Canada pour les étudiants en étude supérieure.

La Financière SunLife a lancé son programme de bourse d’études Dean Connor Sun Life pour l’inclusion à l’intention des étudiants noirs et autochtones.

Chaque année, environ 50 étudiants obtiennent une bourse de la RBC grâce à ses 4 programmes.

 

Pensez au régime coopératif ou alternance Travail Études

Au lieu de prendre un travail à temps partiel dans un café, votre enfant pourrait très bien aussi travailler tout en étudiant pour financer les études supérieures. Ces programmes permettent de donner aux élèves inscrits l’occasion de réaliser des stages en milieu de travail, rémunérés ou non. En milieu universitaire, la formule est appelée Régime coopératif et les stages sont obligatoirement rémunérés. En plus de cette rémunération qui permettra de financer financer les études supérieures, ces programmes permettent aux étudiants de se créer un réseau, enrichir leur profil de réalisations professionnelles. Visitez le site de l’Enseignement coopératif et apprentissage en milieu de travail Canada (ECAMT Canada) pour plus d’informations sur les alternances en université.

Ouvrez un compte en fiducie au nom de votre enfant.

Ce type de compte a été mis en place afin d’épargner pour des mineurs, et est populaire dû au fait qu’il est simple à ouvrir et moins coûteux qu’une véritable fiducie, qui elle, est plus complexe d’un point de vue fiscal et légal.

Si vous changiez d’avis, et décidiez de récupérer l’argent de la fiducie, vous serez alors imposé sur les revenus et gains générés sur les sommes investies. Renseignez-vous bien sur les modalités, qui diffèrent d’une institution à une autre. Mais cet actif investi au nom de votre enfant jusqu’à l’âge de cessation de la fiducie”, (généralement à 18 ans), permet de mettre de côté sans plafond comme il en existe sur le CELI. L’inconvénient est que cela demande de bien se renseigner et de prévoir les modalités de succession en cas de décès.

 

Comment l’assurance vie peut vous aider à financer les études supérieures

Souscrivez un plan d’assurance-vie.

Une police d’assurance-vie universelle (également connue sous le nom d’assurance-vie participative) est une police d’assurance-vie permanente. Le grand avantage et la spécificité de cette assurance est qu’elle est aussi un placement : une partie de l’argent de la prime est affectée à la prestation de décès, l’autre  partie est placée sur un compte d’épargne à imposition différée.

Avec ces plans, la plupart des assurés peuvent espérer un rendement de 3 à 6 % après les premières années. Pendant ce temps, l’argent sur le compte de la valeur de rachat croît à l’abri de l’impôt. Cependant, il est possible d’effectuer un retrait sur les gains de cette assurance vie pour payer des frais de subsistance, et financer ainsi les études supérieures de votre enfant.

Étant donné le coût de la poursuite d’un diplôme universitaire au Canada, trouver un bon plan pour financerles études supérieures des enfants devient une priorité pour la plupart des familles. Comme vous l’avez vu, il existe de nombreuses façons d’y parvenir, depuis de petits ajustements dans les activités de loisirs de votre famille jusqu’à toutes sortes de comptes d’épargne. C’est à vous de déterminer la bonne option pour vous et vos enfants.

Mais une chose est sûre : planifier l’avenir  est toujours une excellente idée. Et quand on a une famille à laquelle on tient – et qui dépend de nous – c’est encore plus important.

C’est pourquoi, chez QuébecVie, nous proposons des plans d’assurance vie conçus pour protéger vos proches. Quels que soient les aléas de la vie, nos polices les protègeront, afin que leur style de vie et leurs objectifs ne soient jamais compromis. Avec nous, vous pouvez financer les études supérieures de vos enfants jusqu’à l’âge adulte et vous assurer qu’ils obtiennent les opportunités qu’ils méritent.

Si vous êtes intéressé, découvrez ce que nos produits peuvent faire pour vous et demandez une soumission gratuite et sans engagement. Nous n’avons pas besoin d’examens médicaux, de paperasse ou de réunions en face à face pour vous offrir le plan d’assurance que vous méritez. Nous rendons vraiment l’assurance facile. Et si vous voulez financer les études supérieures de vos enfants, c’est peut-être la meilleure option pour vous !

 

Écrit par Diane Taes

 

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